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Au Maroc, le plan de partage constitue un pilier essentiel de l’aménagement foncier, permettant de structurer le morcellement des terrains en lots viables et conformes aux exigences légales. Que ce soit pour des successions familiales, des projets immobiliers ou des opérations de lotissement, ce document technique et juridique assure une transition sécurisée entre la propriété indivise et la détention individualisée, tout en garantissant le respect des normes d’urbanisme et de durabilité.
Dans un contexte marocain marqué par une urbanisation accélérée et une complexité croissante des réglementations, les propriétaires, promoteurs et héritiers sont confrontés à des défis techniques, administratifs et juridiques. Pour y répondre, ce guide exhaustif se structure autour de cinq axes majeurs, inspirés des interrogations récurrentes exprimées par les clients des géomètres-experts :
- Définition et utilité du plan de partage : Clarifier son rôle dans l’organisation urbaine et la sécurisation des droits fonciers au Maroc.
- Procédure d’élaboration : Décrypter les étapes techniques et administratives supervisées par le géomètre-expert.
- Documents requis et coûts associés : Lister les pièces obligatoires et anticiper les dépenses liées au projet.
- Cadre réglementaire et normes techniques : Exposer les lois marocaines (loi 12-90, décrets récents) et les normes de construction à respecter.
- FAQ : Réponses aux situations complexes : Résoudre 15 questions fréquentes, des litiges familiaux aux contraintes environnementales.
Cet article a pour ambition d’offrir une vision claire et opérationnelle, alliant expertise juridique et conseils pratiques, pour accompagner les acteurs fonciers dans la réussite de leurs projets, en parfaite conformité avec les spécificités du contexte marocain.
Définition et utilité du plan de partage : Clarifier son rôle dans l’organisation urbaine et la sécurisation des droits fonciers au Maroc.
Un plan de partage est un document technique et juridique utilisé dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement territorial, notamment au Maroc. Il consiste à diviser une propriété foncière (terrain) en plusieurs lots distincts, en précisant leurs limites, leurs affectations (usage résidentiel, commercial, agricole, etc.), ainsi que les équipements et voies de desserte nécessaires (routes, réseaux d’eau, électricité, espaces verts, etc.). Ce plan est établi par un géomètre agréé et doit être approuvé par les autorités compétentes (communes, Agences Urbaines, etc.).
Utilité au Maroc :
- Encadrement de l’urbanisation :
Le Maroc connaît une urbanisation rapide et une pression foncière importante. Le plan de partage permet d’organiser le morcellement des terrains de manière légale et structurée, évitant ainsi l’étalement anarchique et les constructions illégales (bidonvilles). - Sécurisation juridique :
Il officialise la division des parcelles, permettant aux propriétaires d’obtenir des titres fonciers individuels (titre foncier). Cela réduit les litiges liés aux limites ou aux droits de propriété. - Aménagement des infrastructures :
Le plan impose des normes pour les voiries, les réseaux d’assainissement, l’éclairage public, etc., garantissant un développement harmonieux et durable des zones urbaines ou périurbaines. - Respect des réglementations :
Il veille à la conformité avec les lois marocaines (ex. : loi 12-90 sur l’urbanisme) et les Plans d’Aménagement Communaux (PAC), en respectant les règles de densité, de hauteur, et de préservation de l’environnement. - Facilitation des projets immobiliers :
Pour les promoteurs, il sert de base légale pour la réalisation de lotissements, de résidences ou de zones d’activité économique, en assurant la viabilité technique et administrative du projet. - Protection des espaces publics :
Il prévoit des réserves pour les équipements collectifs (écoles, hôpitaux) et les espaces verts, contribuant à l’amélioration de la qualité de vie.
Contexte marocain :
Au Maroc, le plan de partage est particulièrement crucial pour :
- Lutter contre l’habitat insalubre en formalisant les zones d’habitat non réglementé.
- Accompagner les projets de développement (ex. : villes nouvelles comme Tamesna ou Lakhyayta).
- Gérer les successions foncières en milieu rural ou urbain, où les indivisions familiales sont fréquentes.
En somme, le plan de partage est un outil clé pour structurer l’expansion urbaine, sécuriser les droits des propriétaires et garantir un aménagement du territoire équilibré au Maroc.
Procédure d’élaboration : Décrypter les étapes techniques et administratives supervisées par le géomètre-expert.
L’élaboration d’un plan de partage au Maroc par un géomètre expert implique une procédure rigoureuse, encadrée par la législation marocaine (notamment la loi 12-90 relative à l’urbanisme, le Dahir des obligations et contrats, et les directives des Agences Urbaines). Voici les étapes clés du processus :
1. Consultation initiale et analyse juridique
- Vérification des droits de propriété :
Le géomètre s’assure que le terrain est légalement détenu (titre foncier, acte notarié) et qu’il n’y a pas de litiges (indivision, hypothèques, servitudes). - Conformité réglementaire :
Il vérifie le Plan d’Aménagement Communal (PAC) ou le Plan de Zonage pour connaître les règles d’usage, de densité, de hauteur, et les contraintes environnementales applicables au terrain.
2. Étude technique et relevé topographique
- Relevé parcellaire :
Le géomètre réalise un levé topographique précis du terrain (bornage, limites, relief, réseaux existants). - Analyse des contraintes :
Il identifie les servitudes (passages, lignes électriques), les risques naturels (inondation, glissements) et les éléments à préserver (arbres, cours d’eau).
3. Conception du plan de partage
- Découpage des lots :
Le géomètre propose une division du terrain en lots, en respectant :- Les normes minimales de superficie (ex. : 100 m² pour un lot résidentiel en zone urbaine).
- Les voies de desserte (largeur des rues, accès aux lots).
- Les espaces communs (parkings, espaces verts, équipements publics).
- Infrastructures :
Il intègre les réseaux d’eau potable, d’assainissement, d’électricité et d’éclairage public conformément aux normes techniques.
4. Validation administrative
- Dépôt du projet :
Le plan est soumis à la commune ou à l’Agence Urbaine pour approbation, accompagné d’un dossier technique (rapport de bornage, plan de voirie, etc.). - Consultation des services concernés :
Les autorités consultent les services de l’équipement, de l’environnement et de la santé pour vérifier la conformité. - Enquête publique (si nécessaire) :
Dans certains cas, une consultation des riverains ou des ayants droit est organisée pour prévenir les contestations.
5. Approbation et publication
- Délivrance de l’arrêté :
Une fois validé, le plan de partage est approuvé par un arrêté municipal ou préfectoral. - Publication au journal officiel :
Le plan devient opposable aux tiers après publication officielle.
6. Bornage et matérialisation sur le terrain
- Piquetage des lots :
Le géomètre matérialise physiquement les limites des lots (bornes, piquets) pour éviter les conflits. - Procès-verbal de bornage :
Un document signé par les propriétaires et les témoins officialise les limites.
7. Obtention des titres fonciers individuels
- Dépôt à la Conservation Foncière :
Chaque lot est enregistré au Livre Foncier pour délivrer un titre foncier individuel à chaque propriétaire.
Outils et documents requis
- Acte de propriété original.
- Relevé cadastral.
- Attestation de conformité urbaine.
- Plans techniques (topographie, réseaux).
- Autorisations des services concernés (ONEE, ABH pour l’eau, etc.).
Points de vigilance
- Respect des délais : Le processus peut prendre plusieurs mois, selon la complexité du projet.
- Coûts : Frais de géomètre, taxes communales, et frais d’enregistrement.
- Conflits : Une mauvaise délimitation peut entraîner des litiges ultérieurs (d’où l’importance du bornage).
Rôle clé du géomètre
Au Maroc, le géomètre agréé est un acteur central :
- Il garantit la légalité du plan de partage.
- Il assure l’adéquation entre le projet et les normes d’urbanisme.
- Il sécurise les transactions immobilières futures en évitant les ambiguïtés juridiques.
Son expertise technique et juridique est indispensable pour transformer un terrain indivis en un ensemble de lots viables, conformes et prêts à être commercialisés ou construits.
Documents requis et coûts associés : Lister les pièces obligatoires et anticiper les dépenses liées au projet.
Documents requis pour l’élaboration d’un plan de partage au Maroc
L’élaboration d’un plan de partage nécessite un dossier technique et administratif complet, conforme aux exigences légales marocaines. Voici les principaux documents à fournir :
- Documents d’identité et de propriété :
- Pièces d’identité des propriétaires ou de leur représentant légal (carte nationale, passeport).
- Certificat de propriété ou acte notarié attestant de la détention légale du terrain.
- Document indiquant la quote-part de chaque copropriétaire (acte d’hérédité, jugement de partage, etc.).
- Documents fonciers et techniques :
- Plan cadastral : Délimitant les contours exacts du terrain, délivré par la Conservation Foncière.
- Relevé topographique : Réalisé par un Ingénieur Géomètre Topographe (IGT) agréé, incluant les limites, servitudes, constructions existantes, et réseaux.
- Plan de situation : À l’échelle 1/2000 ou 1/5000, rattaché au réseau géodésique, localisant le terrain et ses accès.
- Documents administratifs :
- Demande de partage à l’amiable : Signée par tous les copropriétaires en cas d’accord unanime.
- Certificat de la Conservation Foncière : Confirmant l’immatriculation du terrain ou l’absence d’opposition en cours.
- Plan de masse : Si le terrain comporte des bâtiments existants.
- Contrat avec l’IGT :
- Engagement signé avec l’Ingénieur Géomètre Topographe pour la réalisation du dossier technique et la matérialisation des lots.
Coûts associés à l’élaboration d’un plan de partage
Les coûts varient selon la complexité du projet et les frais administratifs. Voici une estimation des dépenses principales :
- Honoraires de l’Ingénieur Géomètre Topographe (IGT) :
- Fixés selon un barème défini par l’Ordre National des Ingénieurs Géomètres Topographes (ONIGT). Ils dépendent de la superficie, du nombre de lots, et des contraintes techniques (ex. : relief, présence de servitudes).
- En moyenne, entre 5 000 et 20 000 MAD selon la complexité.
- Frais administratifs et taxes :
- Taxes communales : Variables selon les communes, liées au dépôt du dossier et à l’enquête publique.
- Frais de la Conservation Foncière : Pour l’enregistrement des nouveaux titres fonciers (environ 1 000 à 3 000 MAD par lot).
- Frais de publication : Coût de publication au Bulletin Officiel pour rendre le plan opposable aux tiers (environ 500 à 1 500 MAD).
- Coûts supplémentaires :
- Bornage physique : Matérialisation des limites des lots sur le terrain (entre 2 000 et 5 000 MAD ou plus selon la superficie).
- Frais de notaire : Si le partage est judiciaire ou nécessite un acte authentique (environ 1 500 à 3 000 MAD).
- Cas particuliers :
- Terrains agricoles : Des taxes spécifiques s’appliquent, notamment si le morcellement est soumis à la loi limitant la division des exploitations agricoles (seuil minimal de 5 ha dans les périmètres irrigués).
Facteurs influençant les coûts :
- Complexité technique : Terrain accidenté, présence de réseaux souterrains.
- Nombre de lots : Plus le nombre de parcelles est élevé, plus les frais de bornage et d’enregistrement augmentent.
- Délais administratifs : Retards éventuels dans l’obtention des autorisations (commune, Agence Urbaine).
Pour une estimation précise, il est recommandé de consulter un IGT agréé et de vérifier les tarifs actualisés auprès des autorités locales.
Cadre réglementaire et normes techniques : Exposer les lois marocaines (loi 12-90, décrets récents) et les normes de construction à respecter.
Au Maroc, les plans de partage (ou lotissements) sont encadrés par un ensemble de normes et de réglementations visant à garantir un aménagement urbain cohérent, durable et conforme aux politiques publiques. Voici les principales lois, normes et procédures en vigueur :
1. Lois et réglementations clés
a. Loi 12-90 relative à l’urbanisme
- Fixe les règles d’aménagement urbain et rural.
- Oblige les plans de partage à respecter les Plans d’Aménagement Communaux (PAC) ou Plans d’Aménagement Urbains (PAU).
- Impose des normes de densité, de hauteur, de voirie et d’espaces verts.
b. Loi 39-08 sur la profession d’Ingénieur Géomètre Topographe (IGT)
- Seuls les géomètres agréés par l’Ordre National des Ingénieurs Géomètres Topographes (ONIGT) peuvent réaliser un plan de partage.
- Garantit la légalité des documents techniques (relevés topographiques, bornage, etc.).
c. Dahir du 12 août 1915 (Droit foncier)
- Régit l’immatriculation des terrains et la délivrance des titres fonciers.
- Oblige à matérialiser les limites des lots pour éviter les litiges.
d. Loi 25-90 sur les lotissements et les morcellements
- Définit les règles techniques pour diviser un terrain en lots :
- Superficie minimale des lots (variable selon la zone : urbaine, périurbaine, agricole).
- Accès aux lots (voies de desserte, largeur minimale des rues).
- Équipements obligatoires (eau, électricité, assainissement).
e. Loi 66-12 relative à la protection de l’environnement
- Exige une étude d’impact environnemental pour les projets situés dans des zones sensibles (forêts, littoral, etc.).
2. Normes techniques applicables
a. Dimensions minimales des lots
- Zone urbaine :
- Lot résidentiel : 100 m² minimum (varie selon les communes).
- Lot commercial : 200 m² minimum.
- Zone périurbaine/rurale :
- 250 m² à 1 000 m² selon les Plans d’Aménagement Communaux (PAC).
- Zone agricole :
- Interdiction de morceler en dessous de 5 ha dans les périmètres irrigués (loi 13-08).
b. Infrastructures obligatoires
- Voirie :
- Rue principale : 8 à 12 m de large.
- Rue secondaire : 6 m minimum.
- Réseaux :
- Eau potable, électricité, assainissement (collectif ou autonome).
- Éclairage public.
- Espaces verts :
- 10 % de la superficie totale du terrain en zones urbaines.
c. Accessibilité et sécurité
- Respect des normes antisismiques (Norme RPS 2011).
- Accessibilité aux personnes à mobilité réduite (loi 10-03).
3. Procédures d’approbation
a. Autorités compétentes
- Agences Urbaines : Valident les plans de partage dans les grandes villes.
- Communes : Approbation dans les zones rurales ou périurbaines.
- Direction de l’Aménagement du Territoire (DAT) : Contrôle la conformité aux politiques nationales.
b. Étapes d’approbation
- Dépôt du dossier :
- Plan de partage signé par un IGT.
- Relevé topographique, certificat de propriété, PAC/PAU.
- Enquête publique :
- Affichage en mairie et consultation des riverains (15 à 30 jours).
- Avis des services techniques :
- Vérification par les services de l’eau (ONEE), de l’assainissement, et de l’environnement.
- Décision finale :
- Approbation par arrêté municipal ou préfectoral.
4. Sanctions en cas de non-respect
- Plan non conforme :
- Annulation du plan par le tribunal administratif.
- Amendes de 10 000 à 100 000 MAD (loi 12-90).
- Constructions illégales :
- Démolition aux frais du propriétaire.
5. Évolutions récentes
- Décret 2-20-562 (2020) :
- Renforce les exigences environnementales pour les lotissements.
- Oblige à intégrer des énergies renouvelables (panneaux solaires).
- Loi 64-17 sur les zones montagneuses :
- Restreint le morcellement dans les zones à risque (glissements, inondations).
Bonnes pratiques
- Consulter l’Agence Urbaine ou la Commune avant de démarrer le projet.
- Travailler avec un géomètre agréé pour éviter les erreurs techniques ou juridiques.
- Vérifier les servitudes (passages, lignes électriques) et les intégrer au plan.
Les plans de partage au Maroc doivent respecter un cadre légal strict pour assurer un développement urbain harmonieux, sécuriser les investissements et protéger l’environnement.
FAQ : Réponses aux situations complexes : Résoudre 15 questions fréquentes, des litiges familiaux aux contraintes environnementales.
Voici les 15 questions les plus fréquemment posées par les clients concernant le plan de partage dans des cas spécifiques au Maroc, avec des réponses détaillées basées sur les réglementations et pratiques locales :
1. Quels documents sont obligatoires pour initier un plan de partage ?
Les documents incluent :
- Pièces d’identité des propriétaires et certificat de propriété (acte notarié, acte d’hérédité).
- Plan cadastral et relevé topographique réalisé par un géomètre agréé.
- Attestation administrative de la Conservation Foncière et accord unanime des copropriétaires pour un partage à l’amiable.
Référez-vous à la 3e section de cet article pour plus de détails.
2. Comment gérer un partage en cas de désaccord entre héritiers ?
Le partage peut être judiciaire : un tribunal ordonne le partage via un géomètre-expert, en respectant les quotes-parts légales. Les frais augmentent en cas de litiges.
3. Quelle est la superficie minimale autorisée pour un lot en zone urbaine ?
- 100 m² pour un lot résidentiel (variable selon les Plans d’Aménagement Communaux).
- 5 ha minimum pour les terrains agricoles dans les périmètres irrigués (loi 13-08).
4. Combien coûte un plan de partage, frais inclus ?
Les coûts varient entre 5 000 et 20 000 MAD (honoraires du géomètre) + frais administratifs (1 000 à 3 000 MAD par lot) et taxes communales .
5. Comment intégrer des servitudes (voies publiques, réseaux) dans le plan ?
Le géomètre identifie les servitudes lors du relevé topographique et les intègre au plan pour garantir la conformité légale (ex. : largeur des rues ≥ 6 m).
6. Que faire si le terrain est en zone à risque (inondation, glissement) ?
Une étude d’impact environnemental est requise, et le morcellement peut être restreint (loi 66-12).
7. Quelles sont les étapes après l’approbation du plan par la commune ?
- Bornage physique des lots.
- Publication au Bulletin Officiel pour opposabilité aux tiers.
- Enregistrement à la Conservation Foncière pour obtenir des titres individuels.
8. Peut-on modifier un plan de partage après approbation ?
Oui, via une demande de rectification déposée auprès des autorités, avec un nouveau dossier technique. Des frais supplémentaires s’appliquent.
9. Comment traiter un terrain avec des constructions existantes ?
Le géomètre établit un plan de masse incluant les bâtiments et vérifie leur conformité aux normes d’urbanisme (ex. : respect des distances légales).
10. Quels délais prévoir pour un partage à l’amiable ?
Environ 15 jours pour le travail technique, mais des retards surviennent si les copropriétaires tardent à se mettre d’accord.
11. Comment garantir la légalité du plan face aux réglementations changeantes ?
Le géomètre actualise le dossier selon les lois récentes (ex. : décret 2-20-562 sur les énergies renouvelables) et consulte les Plans d’Aménagement Communaux (PAC).
12. Que faire en cas d’empiètement sur un lot voisin après partage ?
Un bornage contradictoire est nécessaire, avec possibilité de recours judiciaire si le conflit persiste.
13. Comment gérer un terrain en indivision partielle ?
Le partage peut être partiel, ne concernant qu’une partie des copropriétaires ou une section du terrain, sous réserve d’accord unanime.
14. Quelles sont les sanctions pour non-respect des normes ?
- Amendes de 10 000 à 100 000 MAD .
- Annulation du plan et démolition des constructions illégales.
15. Le plan de partage inclut-il les équipements publics (écoles, espaces verts) ?
Oui, 10 % de la superficie doit être réservée aux espaces verts en zone urbaine, et les équipements publics sont intégrés selon les PAC.
Cas spécifiques souvent soulevés :
- Successions complexes : Nécessité d’un acte notarié clarifiant les quotes-parts .
- Terrains agricoles en indivision : Alternatives au partage physique (gérance collective, prêts agricoles à 6 %) .
- Projets immobiliers : Vérification de la viabilité technique (réseaux d’eau, électricité) avant approbation .
Pour des situations particulières (ex. : zones littorales, forêts), consultez un géomètre agréé.
Mr. Ali OUFRID
Ingénieur Topographe et Géomètre Expert.
Une référence dans le domaine de la topographie et de la cartographie au Maroc et aux nations unies.
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Ellipsoide
Topographe – Géomètre Expert à Fès, Maroc